Salut à tous, chers curieux de l’univers linguistique ! Vous avez sans doute entendu de nombreuses citations latines au fil du temps, mais avez-vous déjà croisé le chemin d’ « aquila non captat muscas », ou « aquila non capit muscas » ? Si ce n’est pas le cas, embarquez avec moi pour une exploration passionnée dans les trésors de la sagesse antique !
Cette locution trouve ses origines dans la famille d’Andigné et remonte au moins au Moyen Âge. Cet adage a été cité et recité dans de nombreux textes, traversant les époques, et il a même été traduit dans plusieurs langues. Elle se traduit littéralement par « l’aigle ne chasse pas les mouches ».
L’image est puissante : un aigle, roi des cieux, symbole de puissance et d’autorité, ne s’abaisse pas à chasser de simples mouches, des insectes souvent associés aux excréments.
Le sens profond de cette maxime nous rappelle l’importance de se concentrer sur les grands objectifs, les grandes ambitions, plutôt que de se perdre dans des détails ou des préoccupations mineures. C’est un appel à reconnaître et à prioriser ce qui est important dans la vie, à ne pas se laisser distraire par des broutilles.
Tout comme les aigles qui planent haut dans le ciel, visant des proies significatives, nous, êtres humains, devons aussi viser haut dans nos aspirations. Si l’aigle symbolise la vision, la force et l’ambition, la mouche, quant à elle, pourrait représenter les tracas quotidiens, les petits obstacles ou les distractions qui peuvent détourner notre attention de nos véritables objectifs.
Donc, la prochaine fois que vous vous serez submergé par les petites choses de la vie, souvenez-vous de l’aigle. Pensez à « aquila non captat muscas » et rappelez-vous de garder votre vision claire, de viser haut et de ne pas vous perdre dans l’insignifiant. Après tout, la sagesse antique a souvent une manière intemporelle de nous ramener à l’essentiel. Et aujourd’hui, plus que jamais, nous avons besoin de ce rappel.
1 réflexion sur “Aquila non captat muscas”
Expression de même sens : « De minimis non curat praetor ».