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Contra factum non datur argumentum

Contra factum non datur argumentum

Face à un fait accompli,
il n'y a plus rien à dire

Salut aux passionnés des mots, des expressions et de leur histoire fascinante !

Allons tout de suite découvrire une nouvelle citation latine. Qui sait, peut-être deviendra-t-elle même votre nouvelle maxime personnelle ?

« Contra factum non datur argumentum » est une locution qui trouve son écho dans une citation attribuée au célèbre philosophe allemand Gottfried Wilhelm Leibniz : « Contre un fait, il n’y a pas d’argument possible » ou “Face à un fait accompli, il n’y a plus rien à dire”.

Leibniz, dans son ouvrage « Dialogue sur la connexion entre les choses et les mots », explore la relation intime entre la réalité (les faits) et la manière dont nous en parlons ou argumentons.

« Contra factum non datur argumentum » était une maxime couramment utilisée dans le droit romain, évoquant l’idée qu’un fait établi et avéré est au-delà des contestations par de simples arguments ou opinions. Une fois qu’une réalité est prouvée, elle devient inébranlable et n’est plus sujet à débat.

Leibniz, dans ses écrits, met l’accent sur cette idée. Pour lui, la vérité des faits transcende la rhétorique. Dans une ère où « faits alternatifs » et « fake news » font régulièrement les titres, se rappeler la valeur et la puissance inébranlables des faits est essentiel. La vérité, lorsqu’elle est établie, demeure solide et ne peut être ébranlée par des opinions subjectives.

Dans divers contextes, que ce soit en science, en justice ou en politique, cette maxime sert de boussole. Elle nous rappelle que, malgré les diverses interprétations et points de vue, les faits restent les faits. Ils constituent le socle sur lequel de véritables arguments et discussions peuvent être construits.

En somme, « Contra factum non datur argumentum » et la pensée de Leibniz sont plus que de simples échos du passé. Ils sont des piliers de la pensée logique et objective, nous rappelant constamment l’importance d’une fondation solide basée sur des faits incontestables. Dans un monde d’informations en constante évolution, ces principes nous guident vers une compréhension claire et véridique de notre réalité.

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2 réflexions sur “Contra factum non datur argumentum”

  1. Grammaticus

    Leibniz quoque multos libros latine scripsit, sicut Descartes et alii Europeae sapientissimi viri.

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