Bonjour à tous les passionnés de langues ou d’expressions anciennes !
Aujourd’hui, nous verrons une phrase qui, même si elle vient du latin, est restée dans le langage politique.
« Casus belli » ou, en français « Cas de guerre ». Elle désigne l’acte qui a pu provoquer des hostilités entre deux peuples, parfois de façon péjorativre. Par exemple, le franchissement du rubicon par Jules César (moment où fut dit le fameux « Alea jacta est« ), ce qui déclencha une guerre civile. Ou, également, dans un contexte un peu plus récent, l’attentat de Sarajevo qui conduisit à la Première Guerre mondiale.
Quand on l’utilise de façon péjorative, cette locution signifie que le « Casus belli » a été voulu, et parfois provoqué. Que les dirigeants qui veulent la guerre, se servent d’un fait qu’ils amplifient, pour avoir ce qu’ils veulent.
Cette expression peut également être employée dans des cas moins extrêmes pour signifier le début d’une inimitié entre des personnes.
1 réflexion sur “Casus belli”
Intéressante analyse de cette expression, effectivement devenue très courante. On rapprocher cette analyse de celle de Thucydide, qui analysant en fin politique (et psychologue) les causes de la guerre du Péloponnèse, fait dès le début la différence entre les motifs allégués (προφάσεις) et les causes réelles (αἴτιαι). Un invariant universel.